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Douze ans de domination du paysage politique par Sylvio Berlusconi aboutissent à une alternance obtenue de justesse. Le taux de participation élevé (près de 83 %) indique une démocratie transformée et vivante. L’élection de la chambre des députés (âge limite 18 ans) crée une chambre gouvernable: pro-SB = 44,4 %, Union centre gauche = 49,8 %. En revanche on observe 23 000 voix d’écart seulement sur 16 700 000 en ce qui concerne l’élection du sénat (âge limite 21 ans). L’Italie est coupée en deux. S’agit-il vraiment d’une anomalie sachant qu’une situation comparable est observée dans d’autres pays européens ? Lire le compte rendu →
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Les tenants du non au référendum du 29 mai voulaient provoquer une crise salutaire. C’est réussi : l’Europe doute. Mais le non français comme le débat autour du projet de directive dit « Bolkestein » n’ont fait que révéler une crise qui couvait. Depuis, point de plan B, on assiste au triste spectacle de la mise en scène des égoïsmes nationaux comme le révèle la discussion sur le budget de l’Union pour 2007-2013. les gouvernements continuent à se défausser sans vergogne de leur impuissance sur Bruxelles y compris dans des domaines non transférés !! Le caractère salutaire de la crise n’apparaît guère. Le crédit de la France est affecté ! Alors maintenant comment sortir de la crise par le haut ? Ne pas choisir les mauvaises solutions : le rejet du TC contrarie l’éclosion d’une Europe politique. Il faut lui tourner le dos. Lire le compte rendu →
A première vue, les émeutes de novembre 2005 sont le fait de jeunes, souvent même très jeunes, n’ayant pas de casier judiciaire mais souvent connus de l’autorité judiciaire au titre de l’enfance en danger. Il y a eu finalement peu de pillages. Les voitures incendiées sont celles de leurs quartiers et les quelques équipements collectifs incendiés leur étaient dédiés. Certains ont relevé une forte participation de subsahariens et dans l’ensemble peu d’opposition de la part des parents. Qu’en pensent les invités ? Lire le compte rendu →
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Est-il vrai que l’Europe est en crise et que cette crise est aggravée par le processus européen ? Ma thèse est que l’Europe va mal parce que nous sommes mélancoliques. La mélancolie est une maladie qui peut frapper les sociétés et les faire mourir. Les signes principaux en sont la perte de confiance et du désir d’être actif, le mépris de soi-même. Ce diagnostic est important pour trouver le sens de la sortie de crise. Enormément de livres de bons auteurs décrivent l’UE comme la plus grande invention politique au monde depuis la fin de la 2ème guerre mondiale prédisant même que le XXIème siècle sera celui de l’Europe comme le XXème a été celui du modèle américain. Lire le compte rendu →
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Le problème des délocalisations divise : négligeable pour les uns car ne concernant que 4 % des emplois), crucial pour les autres car si on ne fait rien tout va partir. Tous ont raison. Le phénomène est bien limité aujourd’hui mais il n’en reste pas moins que 53% des emplois du textile ont disparu depuis 1990 et que c’est un phénomène social et psychologique majeur par la menace qu’il fait peser. Celle-ci décourage la consommation et encourage des politiques récessives tournées vers l’épargne et par contre coup l’aggrave. Lire le compte rendu →
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