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Archive by category "Comptes rendus"

07/04/2025 – Christian LEQUESNE – L’Union Européenne, quelle efficacité, quelles faiblesses en période de crise ?

Christian Lequesne, professeur à Sciences Po, ancien directeur du CERI, ancien titulaire de chaire à la London School of Economics.

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03/03/2025 – Olivier APPERT –  Ressources énergétiques et souveraineté des nations ?

Olivier Appert est Ingénieur général des Mines, a présidé l’Institut Français du Pétrole, est membre du comité français du Conseil Mondial de l’Energie. Il est aujourd’hui conseiller de l’IFRI1 . Nous avons subi une augmentation des prix de l’énergie qui nous amène à dépendre des USA, fournisseurs de gaz naturel liquéfié, et des Etats producteurs du Moyen-Orient. En 2022, tous les efforts de décarbonation ont ralenti.
L’arrivée de Trump au pouvoir annonce quelques surprises. L’Europe est handicapée de n’avoir que très peu de ressources naturelles. Avec les énergies renouvelables, a-t-on de vraies alternatives au pétrole ? Avec l’hydrogène, il y a eu des pistes, mais aussi des échecs…

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03/02/2025 – Gilles CANDAR – La gauche peut-elle encore exister ? mais quelle gauche ?

Gilles Candar est un historien spécialiste de la politique du 19° siècle et du 20°s., et particulièrement des gauches françaises et de Jean Jaurès. Il est Président de la Société d’Etudes Jauressiennes, ayant coordonné les 17 volumes de l’œuvre de Jean Jaurès chez Fayard, il a contribué à la célébration du centenaire de l’entrée au Panthéon de Jaurès.
Il a entre autres écrit de nombreux articles dans la revue Mil Neuf Cent, il a contribué avec J.J Becker, à L’Histoire des gauches en France et dans la collection Les Questions républicaines, il a publié : Pourquoi la Gauche ? De la Commune à nos jours. Il a été aussi militant associatif et politique, au PCF puis au PS.

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06/01/2025 – Benoît de Juvigny – Résorber la dette, par quels moyens et pour quelles priorités ?

Jacques de Rotalier présente Benoît de Juvigny, HEC, IEP, Inspecteur général des Finances, Secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers (2012-2023), enseignant à Sciences Po.
Christophe Deltombe introduit le sujet : la dette publique de la France dépasse les 3100 milliards d’euros, soit 110% du PIB, et on prévoit d’aller à 3600 milliards. On tente de réduire l’aggravation de la dette, en réduisant de 60 milliards les dépenses publiques. D’autre part, on hésite à augmenter l’imposition des classes moyennes. La notation de la France par les agences se dégrade. Les autres pays européens ont déjà réduit leurs dettes liées au COVID. Ne faut-il pas sortir de la politique de l’offre dont le but est d’améliorer la rentabilité des entreprises en baissant les impôts et charges, et annuler les cadeaux fiscaux de Macron ?

B.de Juvigny : La France rembourse ses dettes ! La dernière fois où elle ne l’a pas fait, c’est en 1797 !
L’important est le ratio sur le PIB. La dette publique a représenté jusqu’à 290 % du PIB en 1944, une dette énorme qu’on a remboursée grâce à l’impôt et à l’inflation.
En mars 2024, l’INSEE annonce un déficit de 5,5 % du PIB l’Insee annonce un déficit de 5.5%/PIB en 2023 alors que 4.9% avait été annoncé à l’automne précédent. On s’est plantés, une erreur de 20% sur les prévisions de rentrées fiscales et en particulier de l’impôt sur les sociétés 1 . De plus, Bruno Lemaire n’a pas trop tiré sur le signal d’alarme. Nous sommes sur une trajectoire à 6% en 2024. M. Barnier voulait revenir à 5 %, on a fait un ajustement à 5,5%.

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02/12/2024 – Lisa DEVIGNOL – Adapter les villes et les territoires à la montée des océans, où en sont les engagements politiques nationaux et internationnaux ?

Christophe Deltombe présente Lisa Devignol, master of science de l’université d’Edimbourg, spécialiste de la transition environnementale, des enjeux de transformation des espaces urbains, coordonnatrice du projet Sea’ties au sein de la Plateforme Océan et Climat. Le trait de côte, c’est-à-dire la limite jusqu’à laquelle la mer peut parvenir, se modifie et recule. On estime que ce recul sera de 50 cm à partir de la ligne de 2022-23 si l’on respecte les objectifs de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré, ce qui est peu probable. Sinon, il s’agirait d’une élévation du niveau de la mer d’1 mètre en 2100. Cette érosion des côtes va concerner 12% de la population en France, et 16% de la population mondiale : près d’un milliard de personnes sont menacées.
Quelles mesures doit-on prendre en France pour s’adapter et pallier les dégâts ? Que va-t-il se passer si la montée de la mer, qui menace un milliard de personnes dans le monde, provoque une immigration massive d’habitants actuels des zones côtières qui en seront chassés ?

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