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Posts tagged "environnement"

04/03/2024 – Thierry POUCH – Que nous enseigne la crise du monde agricole européen ?

Thierry Pouch, économiste, chef du service Etudes et prospectives des Chambres d’agricultures, rédacteur en chef de la revue Paysans et société, chercheur associé au laboratoire Regards de l’Université de Reims-Champagne-Ardennes, auteur de l’Essai sur l’histoire des rapports entre l’agriculture et le capitalisme (Classiques Garnier, 2023) et de Géopolitique du sucre (S. Abis, T. Pouch).

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07/11/2022 – Transformer l’économie avec ou sans nucléaire ? Sylvaine Dhion

S.Dhion est Ingénieure et a fait sa carrière dans l’énergie, le nucléaire et le solaire (CEA, Areva, IRSN), notamment à l’international. Elle a été cheffe du service ingénierie export à Framatome. Elle fait partie de l’équipe de Jean Marc Jancovici et nous présente le livre édité chez Odile Jacob « Climat, crises : le plan de transformation de l’économie française » (éd.O. Jacob) sous la direction de Jean Marc Jancovici. Elle fait partie des Shifteurs, thinktank de bénévoles préparant et promouvant la décarbonation de l’économie française.

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04/11/2019 – Défi climatique et démocratie – Lucile Schmid

Exposé : L. SCHMID se présente d’emblée comme présidente du think-thank La fabrique écologique (LFE), actif depuis 2013, caractérisé par une double approche,  transpartisane et d’association public-privé. LFE opère d’une part dans un enjeu d’expertise, d’autre part  dans la construction de propositions opérationnelles.

Avant de poser la question « démocratie et écologie », il convient de relever que la France résiste à l’écologie qui n’est pas reconnue, en particulier par les entreprises, en raison de plusieurs difficultés. 1° Le lien démocratie-écologie ne va pas de soi car les compétitions de pouvoir au niveau national (élections…), quinquennales, très centralisées, ne sont pas faites pour les préoccupations écologiques. 2° Le modèle politique et administratif français est très centralisé et personnalisé, présidence de la République, ministère des finances… Les préoccupations écologiques sont plus présentes dans la société que dans les niveaux centraux ; ministère de l’écologie, « ministère de l’impossible », de la parole, longtemps sans administration. 3° Refus de l’Etat et des institutions de jouer un rôle très central (politique d’Aménagement du territoire, nucléaire…). En revanche, au niveau régional (Alsace, Bretagne…) local, voire individuel la culture écologique est plus forte. 4° Difficultés constitutionnelles 60% des lois écolos françaises viennent de règlements ou dircetives européennes (au Danemark , en Belgique initiatives législatives plus nombreuses). 5° Difficultés scientifiques : L’on s’est tardivement habitué au  GIEC, qui pourtant existe depuis 1988, dont les rapports sont désormais largement relayés par la presse ; mais difficulté d’intégrer les faits scientifique, de placer les enjeux à la hauteur de chacun, dans un sentiment de fin du monde.

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04/12/2017 – Gouvernance de l’eau – Erik Orsenna

Exposé Je suis économiste des matières premières. Après 10 ans d’enseignement, j’ai eu envie d’expliquer la mondialisation.

J’ai entrepris un voyage d’étude sur la production du coton. J’ai rencontré des procédés de fabrication très différents. Un jour, dans un village ouzbek, je me suis étonné de voir tous les robinets d’eau ouverts. « Pas de problème, m’a-t-on répondu, on a l’Himalaya ». J’ai fait rapport et ai été contacté par la Compagnie Nationale du Rhône. Cette société originale créée à l’initiative du maire de Lyon associa aujourd’hui à son capital les collectivités locales riveraines du Rhône (17%), la Caisse des dépôts (33%) et ENGIE ex GDF (49,97%). Elle est propriétaire-concessionnaire des barrages hydroélectriques construits sur le Rhône.

La CNR m’a demandé de présider un Club avec une équipe pluridisciplinaire (archéologie, histooire etc…) couvrant les grands fleuves mondiaux.

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27/03/2017 – Environnement et Entreprise – Christine Ménard

Exposé

L’environnement est-il une contrainte ou une source de progrès pour les entreprises ? Naturellement les deux.

Pour y réfléchir, je vais m’appuyer sur quelques flashs intéressant les transports et le BTP.

Ils sont la cause de 50% des émissions de GES dont 75% résultent de l’usage et non de la construction proprement dite.

Les émissions d’origine humaine ne représentent que 5% du total mais le système global est maintenant déséquilibré à hauteur de 2,5% qui se retrouvent maintenant dans l’atmosphère. Ceci dans un contexte de croissance démographique (3 Gh en 1960. 7,8 aujourd’hui. 9,5 en 2050) et d’urbanisation accélérée (50% aujourd’hui,70% en 2050). La demande d’énergie a cru de 50% entre 1988 et 2015. 5 GTEP supplémentaires s’ajouteront d’ici 2035.

Les travaux du GIEC montrent qu’il faudrait une diminution des émissions de GES de 40% en 2040 et une suppression totale en 2050 pour éviter un accroissement de la température de la planète de 2,5 °C. Les entreprises le savent.

Parmi les acteurs, seuls les États sont en mesure d’imposer des normes obligatoires. L’U E est une bénédiction. Sans elle, on n’aurait pas fait grand-chose. Son but est de déplacer le marché vers des produits plus propres avec le risque de conséquences négatives pour les entreprises et toujours la question : Qui paie finalement pour ces changements ?

Trois catégories d’entreprises :

1        Les producteurs d‘énergie noyés sous les problèmes géopolitiques avec des investissements à très long terme Ce ne sont pas eux qui vont faire bouger les lignes.

2        Les industries manufacturières prises entre une énergie qu’elle ne contrôle pas et les consommateurs orientés essentiellement par leur porte-monnaie. Elles jouent leur survie.

3        Les services qui suivent le mouvement.

4        La Finance qui n’est pas a priori motrice dans le développement durable. Son métier est de gagner de l’argent. Mais la valeur des entreprises n’est plus liée qu’à leurs résultats financiers. Les entreprises cotées sont maintenant tenues de produire annuellement un RSE (rapport social et environnemental). Un certain nombre d’investisseurs comprend que la valeur d’une entreprise dépendra de plus en plus de sa propreté. Tous les espoirs ne sont donc pas perdus avec la Finance.

5        Les agriculteurs qui représentent 20% des émissions de GES.

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