Exposé
L’intervenant souligne d’abord qu’il s’exprime en tant que sociologue ayant 15 ans d’expérience au ministère de la justice pour y organiser la recherche. La question posée par le thème de la soirée n’est pas simple parce que la justice est un enjeu social et qu’elle est constitutive de l’action politique. Il faut donc voir si cette judiciarisation effectivement croissante de la société résulte bien d’attentes démocratiques ou si elle n’est voulue que par un libéralisme économique mondialisé qui la veut et en dépend largement. Lire le compte rendu →
Exposé
Samir Kasir, assassiné l’année passée à Beyrouth est l’auteur de cette expression du « Malheur arabe ». Pourquoi ce terme ? A cause d’un sentiment d’impuissance qui se manifeste par un certain mauvais goût dans une consommation ostentatoire et par un appel à une recolonisation (cf. la position des élites irakiennes il y a 4 ans !)
On semble emprisonné dans un couple antagoniste : despotisme-islamisme. Pour les premiers, le despotisme laïc vaut mieux que le reste tandis que les seconds rejettent la « faute » de l’intégrisme islamique à la modernité (occidentale). Lire le compte rendu →
Exposé
Douze ans de domination du paysage politique par Sylvio Berlusconi aboutissent à une alternance obtenue de justesse. Le taux de participation élevé (près de 83 %) indique une démocratie transformée et vivante. L’élection de la chambre des députés (âge limite 18 ans) crée une chambre gouvernable: pro-SB = 44,4 %, Union centre gauche = 49,8 %. En revanche on observe 23 000 voix d’écart seulement sur 16 700 000 en ce qui concerne l’élection du sénat (âge limite 21 ans). L’Italie est coupée en deux. S’agit-il vraiment d’une anomalie sachant qu’une situation comparable est observée dans d’autres pays européens ? Lire le compte rendu →
Exposé
F.A ne veut pas opposer religion et sécularisation ainsi que fondamentalisme et démocratie. Elle considère qu’il n’y a pas qu’un modèle d’Etat capable d’assurer paix civile et démocratie. Autrement dit elle se place délibérément dans une perspective de progrès possible de la société iranienne au travers des voies de gouvernement empruntées depuis la révolution de 1979, en soulignant qu’on ne peut ramener la société iranienne aux propos de son président de la république. Lire le compte rendu →
Exposé
Les tenants du non au référendum du 29 mai voulaient provoquer une crise salutaire. C’est réussi : l’Europe doute. Mais le non français comme le débat autour du projet de directive dit « Bolkestein » n’ont fait que révéler une crise qui couvait. Depuis, point de plan B, on assiste au triste spectacle de la mise en scène des égoïsmes nationaux comme le révèle la discussion sur le budget de l’Union pour 2007-2013. les gouvernements continuent à se défausser sans vergogne de leur impuissance sur Bruxelles y compris dans des domaines non transférés !! Le caractère salutaire de la crise n’apparaît guère. Le crédit de la France est affecté ! Alors maintenant comment sortir de la crise par le haut ? Ne pas choisir les mauvaises solutions : le rejet du TC contrarie l’éclosion d’une Europe politique. Il faut lui tourner le dos. Lire le compte rendu →
Commentaires récents