• L'Europe à l'honneur au Club Citoyens.

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About Jacques De Rotalier

01/10/2001 – Les conséquences des attentats du 11 Septembre sur les populations musulmanes – Ignace Dalle et Samir Douaihy, journalistes à l’ AFP

Rappelant que les attentats suicides remontent maintenant à 1983 (300 morts à Beyrouth), Ignace Dalle tente de cerner les racines d’un fondamentalisme antiaméricain dans le monde musulman :

  • L’alignement excessif du président Sadate sur les modes de vie américains proposés comme modèle à son peuple et engendrant un rejet des étudiants pour cause de perte d’identité (cf la thèse de G.Kepel qui donnera le livre « prophètes et pharaons  » sur l’islamisme égyptien) ;

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02/04/2001 – Le couple franco-allemand est-il toujours indispensable à la construction européenne ? – A .Von Kagenec, journaliste

Les relations du couple F-A sont difficiles depuis 1945. Elles le sont particulièrement après le sommet de Nice car il inaugure de façon déterminante une nouvelle phase.

La France a eu en 1945 une victoire  » empruntée « . En 1954 elle fait échouer la CED à laquelle l’Allemagne tenait et était satisfaite de la voir divisée (cf. Mauriac :  » j’aime tant l’Allemagne, que je suis heureux qu’il y en ait deux « ) . De Gaulle, en 1958 et en européen lucide, voit la nécessité du couple F-A mais avec une France le dominant avec la bombe, sa position au conseil de sécurité et son pouvoir de contrôle sur l’Allemagne dans son ensemble. Lire le compte rendu →

05/03/2001 – Israël-Palestine : la paix est-elle encore possible ? – Antoine Sfeir, journaliste, directeur de la rédaction des Cahiers de l’ Orient

Le conflit entre Israël et la Palestine est une composante du conflit israélo-arabe. La succession des guerres intervenues depuis 1948 s’accompagne à la fois d’une montée des intégrismes et d’une désintégration de la citoyenneté. La paix entre Israël et l’Egypte ne fait que rendre le monde arabe orphelin de l’Egypte sans entraîner une véritable dynamique.

 

Ce n’est que lorsque les Palestiniens s’affranchissent de l’interventionnisme des autres pays arabes du Proche-Orient que prévaut la dynamique de la paix. Cela ouvre la voix aux accords d’Oslo, dont le résultat le plus important est l’affirmation de la reconnaissance mutuelle entre Israël et la Palestine, faisant exploser les stratégies de domination régionale de la Syrie.

 

Aux déchirures du monde arabe font échos celles qui traversent la société israélienne. Celle-ci est marquée par la domination ashkénaze, communauté minoritaire, qui détient l’essentiel du pouvoir. La communauté russe, d’immigration relativement récente et ne parlant parfois pas l’hébreu, constitue 20% de la population. Les Arabes de nationalité israélienne, chrétiens ou musulmans constituent également 20% de la population. Les partis ultra-orthodoxes sont les arbitres de toutes les coalitions gouvernementales. Israël s’arabise.

 

Les dernières négociations ont été l’occasion d’un spectaculaire rapprochement des positions sur les questions clés qui sont celles de l’Etat palestinien, des colonies de peuplement israéliennes dans les territoires occupés et des réfugiés palestiniens, disséminés dans le monde arabe.

 

Les Palestiniens auraient un Etat au sens plein du terme, et même une armée limitée. Cet Etat aurait pour territoire 92% de la Cisjordanie et du territoire de Gaza. 80% des colonies, correspondant à 20% de la population des colons, qui sont en tout 300000 personnes environ, seraient démantelées. Les réfugiés de 1948 ne reviendraient pas sauf quelques dizaines de milliers d’entre eux qui seraient admis en Galilée. Ceux de 1967 pourraient revenir. Cela aurait laissé tout de même intact le problème des Palestiniens qui vivent dans des camps, sans perspectives ni droits, notamment au Liban et en Syrie.

 

Jérusalem serait devenue la capitale des deux Etats. La vieille ville aurait été divisée. C’est tout de même la question de Jérusalem qui fut le principal point d’achoppement, en raison des intégrismes de toute sorte qui font de cette ville un point de fixation religieux, aussi bien chez les musulmans que chez les juifs.

 

Le nouveau gouvernement israélien est-il engagé par ces accords, qui n’ont donné lieu à aucune signature, les pourparlers ayant été interrompus par la défaite électorale de Barak ? En l’absence de réponse à cette question, il est tout de même possible de conclure sur les points suivants :

 

la citoyenneté s’est désagrégée dans toute cette région du monde. Il n’y a pas de démocratie dans quelque pays de la région que ce soit.

Israël  » s’arabise  » et devient cousin germain des arabes. Ainsi les Sépharades sont-ils plus proches des arabes que des Ashkénazes.

La perte de citoyenneté que ce soit chez les Arabes ou en Israël recrée le communautarisme.

Il n’y a pas de parité stratégique, mais une écrasante supériorité militaire israélienne. Cette supériorité s’étend d’ailleurs au domaine technologique. Le PIB israélien équivaut au double de ceux de la Syrie, de la Jordanie et du Liban réunis.

La violence est banalisée aujourd’hui sur cette terre trois fois sainte

Il n’en reste pas moins vrai que le chemin parcouru est immense. Les murs psychologiques sont tombés. La marche vers la paix est irréversible. Du moins est-ce ce que l’on peut affirmer si l’on veut croire à la victoire de l’homme sur les intégrismes qui gagnent le monde arabe et Israël.

Débat :

 

Pourquoi Arafat a-t-il refusé de signer la paix selon les termes qui lui étaient proposés ? Il a agi en tant que chef musulman. C’est après avoir consulté les autres chefs d’Etat arabes qu’il a annoncé son refus. C’est qu’il a constaté notamment le désaccord du roi du Maroc et la franche hostilité de l’Arabie Saoudite. Or ces deux Etats s’érigent en gardiens des lieux saints de l’Islam. Pourtant sur la question des réfugiés, il y eut quasiment un accord lors des négociations de Taba : 120000 réfugiés seraient retournés en Israël. Les autres auraient reçu un passeport palestinien et auraient pu revenir en Palestine. Ce refus de l’Arabie Saoudite devrait d’ailleurs dessiller les yeux de ceux qui s’imaginent que l’Arabie Saoudite est un allié de l’Occident.

 

Quelle est la position de la Syrie ? Quelle est son influence ? Hafez el Assad développait un discours de dirigeant arabe et une stratégie alaouite. Il cherchait à maximiser le rôle de la Syrie en contrôlant les maillons faibles de la chaîne arabe : Palestine, Jordanie, Liban. Il cherchait à empêcher ces pays arabes d’atteindre leurs objectifs afin de rendre la Syrie incontournable. En réalité, il a perdu son influence, sauf au Liban, à partir de 1991-92. En 2000, les Syriens sont sur la défensive. Pensons à l’accord militaire et économique conclu entre Israël et la Turquie, ces deux pays étant, avec l’Iran, les véritables puissances régionales désormais.

 

Comment la dynamique de paix peut-elle survivre à l’Intifada ? Le dialogue avec Israël est extrêmement important pour les Palestiniens. Ils refusent les dictatures de type arabe et ne veulent pas être rejetés dans leur sphère d’influence. Ce qui est choquant, et choque même les Israéliens, c’est l’attitude des colons, semblable en tout point au comportement colonial le plus éculé. Au-delà de la médiatisation de l’Intifada, il faut comprendre qu’elle est le reflet de resserrement quasi tribal qui saisit la société palestinienne lorsqu’un de ses membres est atteint dans son corps. Il faut également réaliser que le territoire de Gaza n’est qu’un immense taudis surpeuplé. Il ne reste pas grande perspective à ces jeunes et leur révolte est compréhensible.

 

Comment peut-on imaginer l’émergence d’une véritable citoyenneté compte tenu de cette mentalité clanique et de cette situation économique ? La paupérisation du Moyen-Orient en 30 ans est effarante : mortalité infantile, recul de l’éducation, etc. Il faut que l’espace francophone reprenne ses responsabilités, de même que l’espace méditerranéen.

 

Le gouvernement d’union nationale d’Ariel Sharon constitué sur des bases sécuritaires poursuivra-t-il la négociation ? Jusqu’ici les chefs de la droite israélienne ont toujours signé les accords de paix. D’autre part, Israël dépend des Etats-Unis. Enfin l’avenir des 5 pays du Proche-Orient est lié.

 

Arafat est vieux et malade. Il n’y a pas de dauphin. Ne va-t-on pas assister à une guerre de succession ? Il a la maladie de parkinson et à environ 70 ans, peut encore gouverner. Il y a une relève. Les islamistes sont minoritaires et ne constituent pas véritablement un danger.

 

Comment cet Etat constitué sur deux territoires séparés peut-il être viable ? Il y aura une autoroute Gaza-Jéricho. Les perspectives du port de Gaza sont bonnes : ce serait le seul port de containers de la région. D’autre part, les entreprises israéliennes ont besoin de la main d’œuvre palestinienne. C’est la multiplication des liens économiques entre les deux pays qui constituera la vraie réponse à cette préoccupation.

 

Qu’est-ce qui peut favoriser l’émergence de la citoyenneté au Proche-Orient ? D’abord c’est l’aide de l’Europe. Il faut que les résolutions des Nations-Unies soient respectées. Pourquoi serait-il juste que les juifs russes aient le droit d’émigrer en Israël alors que les Palestiniens n’ont pas celui de rentrer chez eux ?. Mais il faut également que les Etats confessionnels de toute nature ne soit plus acceptés. Le jeu des Etats-Unis, à cet égard, est suspect car ils ont favorisé les intégrisme, pour d’obscures raisons géopolitiques, qui ne représentent rien d’autre que leur manière d’imaginer leur rôle de gendarme du monde. Ainsi ils appuient un Etat des plus rétrogrades lorsqu’ils appuient l’Arabie Saoudite. Le concept d’Etat religieux conduit Israël également vers une impasse. C’est ce qui a incité Barak à proposer qu’Israël se dote d’une constitution qui aurait affirmé le caractère laïc de l’Etat ; mais il n’a pas abouti.

 

N’est-ce pas la crainte d’une domination économique Israélo-palestinienne qui a poussé les Etats arabes à rejeter la paix ? Certes les Palestiniens étaient les cadres de l’économie et de l’administration au Koweït, mais ils furent renvoyés du jour au lendemain après la guerre du golfe. Il y a une certaine continuité des peuples du Proche-Orient qui peut laisser penser, qu’en cas de paix, un tissu socio-économique régional se constituerait assez naturellement.

 

Comment la loi du retour peut-elle être conciliée avec la laïcité de l’Etat d’Israël ? Si cette loi était abrogée, n’est-ce pas la raison d’être même d’Israël qui disparaîtrait ? Ce sont les pionniers qui voulaient qu’Israël soit un Etat laïc. Il ne faut pas confondre Etat juif et Etat des Juifs.

 

Les Etats arabes de la région ont rejeté la paix en dépit de l’aspiration générale à cette paix. Peut-on imaginer qu’il puisse jamais y avoir la paix si la démocratie ne prévaut pas ? Les raisons du refus sont diverses. C’est principalement sur la question des lieux saint de l’Islam que la paix a achoppé. Certes la plupart des voisins d’Israël et de la Palestine affirment qu’ils ne souhaitent pas intégrer les réfugiés palestiniens, mais c’est une position de négociation

 

Pierre Nassif

05/02/2001 – La République pour ou contre l’Europe ? – Les membres du Club

Le livre de Jean-Marie Colombani : Les infortunes de la République (Grasset, 2000) et un article de Jean-Pierre Chevênement dans le Monde ont été l’occasion du débat de cette soirée qui a porté sur l’adaptation institutionnelle de la France à l’Europe politique. Le  » processus de Matignon  » sur la Corse est bien entendu en toile de fond.

 

Il s’est déroulé en trois temps, à partir de trois questions :

 

Etes-vous pour l’attribution de pouvoirs délibératifs politiques à la Région ?

Etes-vous pour la reconnaissance officielle des Communautés dans l’ensemble national, avec des droits spécifiques ?

Etes-vous favorables à la création d’une fédération européenne ? Si oui, comment concevoir l’articulation des niveaux de souveraineté ?

A la fin de chaque partie du débat, l’assemblée s’est de plus exprimée par un vote indicatif à main levée sur la question débattue !

 

Etes-vous pour l’attribution de pouvoirs délibératifs politiques à la région ?

Introduction par Brigitte Fouilland. Chez nos voisins européens, le fait régional a connu des évolutions récentes. En Espagne, les communautés autonomes ont obtenu un pouvoir délibératif et des transferts fiscaux, mais avec de grandes différences de niveau selon les régions et des inégalités.

 

La Belgique connaît une montée des pouvoirs régionaux bâtis sur les communautés linguistiques. En 1993, un statut fédéral a été mis en place, sans transferts fiscaux. Au Royaume Uni, les dévolutions autonomes d’Ecosse et du Pays de Galles ont été organisées par des lois de 1997, avec des solutions différenciées : en Ecosse les pouvoirs obtenus sont plus importants mais restent limités sur les recettes fiscales. Des inégalités apparaissent ; l’accès direct à l’international se pose.

 

Au regard de ces réalisations, des questions importantes apparaissent :sur quels principes historiques travailler ? A quel niveau privilégier la décision économique ? Faut-il harmoniser les statuts régionaux ? Faut-il favoriser l’existence d’identités régionales, avec les chances et les risques ? Le pouvoir délibératif, qu’est-ce que c’est ? faire des lois ? des règlements ? (pour la Corse le pouvoir envisagé sera limité ; le volet budgétaire suivra-t-il ?)

 

Le débat a ensuite permis de  » colorer  » le tableau européen ci-dessus en plus clair ou en plus sombre selon les intervenants, en abordant le problème français par touches assez timides.

 

En plus clair : en Allemagne les länder ont déjà une bonne dimension et dans ce pays le fédéralisme est instauré. Les Pays Bas sont depuis le 16ème siècle une réunion de provinces : les Provinces

 

Unies, et sont prospères. L’évolution de la Grande Bretagne s’appuie sur une tradition historique ancienne. En plus sombre : en Espagne les grandes régions tirent chacune de leur côté,  » risque d’éclatement pour le pays  » ? En Belgique  » le pays n’existe plus  » . En Italie, pays jeune, la tension entre le nord et le sud est ancienne et demeure, et le nord se  » régionalise « .

 

En France – est-ce sombre ? est-ce clair ? – le centralisme demeure très fort. Cette tendance centralisatrice est largement antérieure à la 1ère République de 1792 et remonte au moins à la

 

victoire de Louis XIV sur la Fronde. La République s’est affirmée une et indivisible. L’échelon régional devint le département, placé sous l’autorité du préfet, lui-même émanation du pouvoir central. Les langues régionales et patois furent interdits dans l’école laïque mise en place par les lois sur l’instruction publique de Jules Ferry dans les années 1880 (note du rédacteur !).Les 22 régions actuelles ne furent créées qu’en 1964-65, dans une optique économique.

 

Vers quels regroupements pourraient évoluer les régions françaises pour acquérir la  » bonne  » dimension ? Rhône-Alpes, l’Iles de France paraissent adéquates, d’un point de vue économique

 

Dans le  » Grand Ouest  » des actions communes se mettent en place pour dépasser le cadre régional actuel et acquérir plus de poids.

 

Mais l’identité culturelle est différente de l’unité économique. La Corse est une petite entité humaine et économique et, en même temps une réalité culturelle spécifique, ancrée dans une histoire. A ce sujet, il est rappelé que le projet du  » processus de Matignon  » ne vise à donner qu’un pouvoir réglementaire à l’assemblée délibérative, et non un pouvoir législatif ; c’est le déplacement des pouvoirs du préfet vers cette assemblée qui est projetée.

 

Vote de notre assemblée : faible majorité pour le nouveau statut de la Corse.

 

Etes-vous pour la reconnaissance officielle des Communautés dans l’ensemble national, avec des droits spécifiques ?

Introduction par Yves Ballanger : Des communautés existent : culturelles, linguistiques, ethniques, religieuses…On ne peut tout accepter d’une communauté car les règles républicaines et le droit national leur sont supérieures ; exemple : la polygamie ne peut être acceptée en France.

 

L’ouverture aux communautés est cependant une nécessité, dans une perspective d’écoute et de respect des citoyens, et pour favoriser les processus d’intégration. Derrière les faits des  » banlieues « , il peut y avoir des cultures urbaines qui ne charrient pas que de la violence.

 

La question de la représentation des communautés se pose. Des groupes se sentent exclus. Comment favoriser la démocratie participative pour tous les groupes ?

 

Mais par ailleurs, au nom de l’universel, ne faut-il pas évacuer les particularismes culturels (régionaux, religieux, ethniques, …) ? Ou bien faut-il aller jusqu’à remettre en cause la République une et indivisible ? remettre en cause la laïcité ? Pourquoi une communauté aurait-elle des droits spécifiques ? Ce serait une atteinte à l’égalité !

 

Vote de notre assemblée : grosse majorité contre la reconnaissance officielle des communautés…

 

3.Etes-vous favorables à la création d’une fédération européenne ? Si oui, comment concevoir l’articulation des niveaux de souveraineté ?

 

Introduction de Michel Kaiser : Que recouvrent les mots de souveraineté, confédération, fédération ? La souveraineté implique le pouvoir de gouvernement, mais aussi le pouvoir judiciaire, l’armée, la police, le pouvoir de battre monnaie, de conférer la nationalité. La confédération est une association d’états égaux entre eux et autonomes. Par la volonté de leurs gouvernements, ils mettent en commun des actions. Ils abolissent le droit de guerre entre eux. La fédération va beaucoup plus loin. C’est une réunion de provinces, de régions dans un seul Etat fédéral, qui respecte cependant une certaine autonomie de ses membres. Les U.S.A., le Brésil, le Mexique…sont des fédérations.

 

Débat : Marcher vers une fédération européenne, c’est, pour une partie de leurs prérogatives, dépouiller les Etats au profit de l’Europe. Faire évoluer un pays dans le sens de la régionalisation, c’est dépouiller l’Etat d’un certain nombre de ses pouvoirs au profit des régions. En France , les institutions républicaines centralisées, qui s’adaptent à l’Europe, peuvent-elles rester dans leur pré carré, face aux régions, sans accepter aucun changement ?

 

Les Etats fédéraux ont mis du temps à se faire. Pour les USA il a fallu 80 ans. L’Europe n’a pas encore atteint cet âge ! L’Europe des citoyens (travailleurs, étudiants, voyageurs) est déjà une réalité. Une étape importante est en train de se franchir avec la mise en place de la monnaie unique.

 

L’intégration économique avance. Mais il serait dangereux de ne pas traiter en même temps les questions politiques. Le risque principal est que les riches dominent les pauvres à tous les niveaux.

 

La région paraît le niveau optimum pour la désignation des représentants des citoyens au niveau

 

européen pour que le débat démocratique s’instaure, et que le progrès démocratique accompagne l’évolution économique.

 

Vote de l’assemblée : une majorité très importante répond oui à la troisième question !

 

Jean BOURSIER

08/01/2001 – L’intercommunalité, nouvelle étape de la démocratie ? – J.Y Le Bouillonec, maire de Cachan