Le marché unique des services et la proposition de directive « Bolkestein » (PDB) Mon analyse et mon appréciation du problème à la suite du débat avec François Colly le 4 avril 2005.
Le contexte et la portée de la PDB La réalisation du marché intérieur des services comme celle du marché intérieur des marchandises est inscrite au cœur de la construction européenne depuis l’origine. Au vu de l’importance prise par les services dans l’économie (70% des emplois et 53,6% du PIB de l’UE) ainsi que le retard pris dans la réalisation de ce marché, le sommet européen de Lisbonne de 2000 s’est prononcé en faveur d’une directive pour y mettre fin. La proposition de directive déposée par la Commission en janvier 2004 répond à cette demande. Elle doit être encore examinée par le Conseil et le Parlement européens qui doivent obligatoirement se mettre d’accord sur son contenu (régime dit de la co-décision). Lire le compte rendu →
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La question est d’actualité. La loi de bioéthique de 2004 donne avec 5 ans de retard sur la date de la révision prévue par la loi de 1994 le point de vue actuel de la société face au point de vue médical qui résulte des perspectives ouvertes par le clonage en 1997 du mouton Dolly et des avancées importantes de la génétique, tout deux posant la question de la possibilité d’expérimentations sur l’embryon humain et donc celle de son statut. Lire le compte rendu →
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Il est possible et nécessaire de distinguer l’ouverture des négociations avec la Turquie de son adhésion à l’UE. Une réelle marge d’incertitude existe sur l’issue du processus : du côté turc en raison d’une éventuelle prise de conscience du coût politique exagéré d’une adhésion à l’Union ou d’une opinion qui y deviendrait défavorable. Du côté de l’Union puisque le processus nécessite une confirmation annuelle du conseil des chefs d’Etats et de gouvernements, que le veto d’un seul pourra le suspendre, qu’enfin la décision finale fera l’objet de référendums. Mais le temps passant, l’Union devrait prendre de plus en plus conscience que les avantages l’emportent sur les inconvénients. Lire le compte rendu →
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L’histoire des relations franco-anglaises est celle d’un long malentendu entre deux pays qui se connaissent mais ne se comprennent pas ! C’est celle de la différence entre le pragmatisme et l’idéalisme. Beaucoup plus que la langue nous sépare : en France, la façon de dire compte autant que ce que l’on dit. Le discours de Villepin à l’ONU en 2003 était magnifique, mais personne ne l’a compris. L’attachement de la France aux principes est préoccupant : ce sont de magnifiques principes … pour le XVIII ème siècle. Leur adaptation au XXI ème siècle reste en effet à faire, car les grands principes deviennent des dogmes tabous. Lire le compte rendu →
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Le problème des délocalisations divise : négligeable pour les uns car ne concernant que 4 % des emplois), crucial pour les autres car si on ne fait rien tout va partir. Tous ont raison. Le phénomène est bien limité aujourd’hui mais il n’en reste pas moins que 53% des emplois du textile ont disparu depuis 1990 et que c’est un phénomène social et psychologique majeur par la menace qu’il fait peser. Celle-ci décourage la consommation et encourage des politiques récessives tournées vers l’épargne et par contre coup l’aggrave. Lire le compte rendu →
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